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Les brèves d'une maman de rideuse de toboggan
25 septembre 2014

La naissance du meilleur espoir de la ride de toboggan

Commençons par le commencement

 Poupoune n'est pas le fruit du hasard, elle est le long cheminement d'un grand projet entre moi son entraineur et son Papa :

Huit mois et demi de préparation in utero avec des coups de pieds, coup de coude et même coup de popotin sur mes organes internes tel le foie, l'estomac. On savait déjà que cette petite avait de bonne qualité, le choc et les coups ; Elle encaisse, c’est ça de s’entrainer sur les intestins à faire du toboggan ou de la corde à sauter (Non elle n’est pas devenue une Punching- Ball, c’est interdit…)

Deux mois, d’état bien nauséeux, j’ai même vomi des bonbons schtroumfs : résultat du vomi bleu et mousseux (de rien pour l’image).

Après la première prise de 12 kg recommandé par l’obstétricien, moi j’ai été plus rapide je l’ai pris en 6 mois seulement, (Bonne élève ??? lol).

Test au Sullivan : fuyons, pourquoi boire ce mélange visqueux de glucose pour se faire interdire le dernier péché qu’il nous reste, nous pauvre femme enceinte, déjà privée d’alcool, de nicotine, de charcuterie, de fromage crue. Oui, oui je ferai gaffe aux bonbons et autre friandise. « Mmmmmmm que c’est bon ce moelleux au caramel beurre salé devant Desperate Housewives. » Et puis mon ventre était tellement proéminent, qu’il me restait plus grand-chose à faire à part  de finir mon état sur le canapé tranquillement. Foutu pour foutu. De plus que si je me mettais debout soit j’avais le souffle court et/ ou la vessie qui me jouait des tours. Car Poupoune en tant que star/ princesse/ diva (rayer la mention inutile : désolée il y’en pas toutes ces affirmations sont bonnes), avait fait des bon travaux dans mon bidou, au détriment de mes poumons et de ma vessie, elle a dû se faire une vrai chambre de princesse ou une loge de star à faire pâlir Mariah C.

Le fameux jour arriva un 7 juin…on y a tous cru, papa, moi et équipe médical, mais la petite coquine aime bien faire patienter son public.

Gynéco après examen avec son fameux doigté, alors que la SF et son élève y avait déjà tenté l’aventure dans la fosse, me rassura votre fille vous l’aurez dans les bras à 20 h au plus tard…

23h : rien (on y est depuis 15 h de l’A.M tout de même avec début de perte des eaux a 11h)

00h : rien, on m’annonce qu’il va falloir que je quitte  les lieux. Chouette je me dis pas grave, j’ai faim et j’ennuie de lire le Closer (qui m’annonce à cette époque que une certaine Carla va se mettre dans le même état que mois dans quelques mois.)…Mais non fausse joie, on me monte dans une autre chambre et comme la cantine est fermée on ne peut que m’offrir que une salade avec une tranche de tomate.

1h du Matin, je rappel mon barbare de compagnon qui est rentré entre temps se doucher. Barbare car il a fait maison-clinique en moins de 10 min. Et pourtant notre petit appart ne jouxte pas la clinique.

2 h branchage avec la machine à morphine (nan, nan pas de douce péridural.). Cette petite drogue m’a fait comprendre que Drug don’t like me, ma seule unique tranche de tomate de ma minuscule salade improvisé par une auxiliaire a fait un retour direction la blouse bleu du futur papa stressé. Au moins je suis quasi à jeun si jamais ça se compliqué.

10h 39  La voilà l’enfant promise apparait après avoir gouté au ciseau pendant une bonne poussée, car le passage pour l’entrée en scène lui paraissait bien trop étroit. Et les SF qui l’aident à surmonter sa timidité en m’appuyant toutes les deux de façon assez cruelle sur les côtes, Laissez-lui le temps à cette petite. Et pour reprendre mon souffle, n’oublie pas je suis shooté à la morphine.

Sensation qu’on me pause un petit poisson tout gluant sur la poitrine. Je suis dans un mauvais trip à la Las Vegas parano mon esprit divague mais la douleur est bien présente.

Le sommeil me rattrape et j’aurai conscience de ton arrivé que quelques heures plus tard ma Poupoune.

Ce fut  un accouchement dur, épique, ma fille, la douleur je ne l’oublierais pas (contrairement à ce qu’on dit toujours), mais tant mieux car cette douleur me rappel chaque jour que tu le valais bien et que je mérite ta venue dans ma vie. Et que rien ne se fait sans grande souffrance. Et que ma fille, tu seras toujours ma plus grande histoire d’amour avec les hauts et les bas que comporte notre relation mère-fille. De la souffrance et il y’en aura peut- être mais aussi plein de bonheur. Que cette belle aventure continue pour nous parent. Que nos enfants grandissent et deviennent notre plus bel espoir…

A bientôt au prochain toboggan…

 

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